La Rando se retrouve pour ce premier jeudi de septembre sur le parking, tout beau tout neuf, des « Champs chauds ». Nous sommes 13 marcheurs à rejoindre Etrigny pour la 1ère balade
de la saison 2011-2012.
Partis de la place du village en direction du pli montagneux, dit justement « La Montagne » qui sépare la vallée de la Grosne de celle de la Saône à hauteur de
Sennecé-le-Grand / Tournus, nous suivons son versant ouest du hameau de Veneuse à celui de Balleure en passant par une ancienne carrière. Sur le chemin nous faisons la rencontre de
jolies chèvres… en pull cachemire – ou quasiment.
Dès ces premiers pas nous rencontrons un lavoir, la commune d’Etrigny n’en compte pas moins de 13. Nous en verrons six, tous construits au 19e, des ronds, des elliptiques, des couverts,
des avec étage résidentiel… une belle collection.
Puits, fontaines lavoirs, maisons de pierres ocres, château ou maison forte, tout semble n’avoir subit que peu de modification en cent ans et donne à cette randonnée un charme tout
particulier : « on va de petit bonheur en petit bonheur » (dixit Denise), là une fontaine, là une jolie maison d’artiste… Balleure est particulièrement bien doté avec son sobre,
puissant et élégant château du 14e/16e ... et bien sûr ses fontaines et lavoirs.
Nous quittons le flan de « La Montagne » pour aller à l'ouest vers la vallée du Grison que nous traversons ; A la ferme de la Guiche nous prenons à droite en direction de
Malo, autre hameau d’Etrigny laissant celui de Champlieu… chemin faisant, septembre nous offre ses fruits : pêches, pommes, raisins sauvages, mûres, noix…
Petit tour de l’étang des Reppes dans le bois du même nom et direction Villeneuve puis Tallant. On se nourrit – substantiellement cette fois – au pied de la chapelle rurale Saint Roch,
chapelle du 14éme siècle, élevée à la suite d'un vœu pour obtenir que le village soit épargné de la peste.
Nous laissons Tallant à sa quiétude pour rejoindre à nouveau le versant ouest de La Montagne par le bois, puis nous suivons une très jolie combe avant le regagner le village d’Etrigny par
le nord–est, bouclant ainsi notre approximatif quadrilatère.
Au bourg d'Etrigny, il nous a été permis de visiter l’église. Construite à la fin du 18éme siècle suite à la vétusté de l'ancienne, elle semble, en 2011, fraichement ripolinée… baroque,
très colorée, elle est placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste et renferme de belles statues polychromes dont un charmant Saint Isidore, patron des laboureurs. Le clocher, lui,
possède un bourdon nommé « Claudine-Antoinette », apprécié des amateurs et sûrement entendu de toute la vallée du Grison et de la Grosne.
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"2011-Etrigny", colonne de droite.
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